Le burn out parental touche 5 à 10% des parents…
Sentiment d’épuisement et d’inefficacité dans son rôle de parent, perte de lien affectif avec les enfants… En cause : un stress chronique souvent lié à un manque de soutien, un quotidien difficile à gérer, ou l’obsession d’être un parent parfait. Après des siècles d’indifférence, les enfants sont maintenant au coeur des préoccupations des sociétés, et ce sont les parents qui sont responsables du développement, de la santé et du bonheur de leur progéniture… Le revers de la médaille est facile à deviner : quelle pression si nous échouons ! Ne pas être heureux en famille, ne pas être un parent parfait, est alors vécu comme un échec terrible. Comme s’il était évident d’être un « parent positif », qui répond, tout le temps, à tous les critères d’excellence !
Un processus en plusieurs phases de l’hyper-investissement à la distanciation et à la perte d’efficacité et d’épanouissement.
Heureusement, une fois les facteurs de risque identifiés, il existe des méthodes pour aller mieux, dont une meilleure gestion des émotions.
Cerveau et psycho n°88 – Mai 2017